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Les prix de l’énergie, le changement climatique et la COVID-19 au cœur de l’agenda du sommet de l’UE

Les dirigeants de l’Union européenne se réuniront jeudi 21 octobre à Bruxelles, capitale du bloc, pour un sommet dont les discussions devraient se concentrer sur les prix de l’énergie, le changement climatique et la COVID-19.

Concernant l’énergie, les dirigeants des pays de l’UE sont divisés sur la question de savoir si des mesures nationales à court terme, comme des réductions d’impôts, suffisent à faire face à la récente flambée des prix, ou si des réformes plus profondes de la réglementation énergétique européenne sont nécessaires.

Dans un document diffusé aux autres pays avant le sommet, la Pologne a déclaré que Bruxelles devrait modifier ou retarder certaines parties de ses politiques climatiques prévues, avertissant que si une « charge excessive » est imposée aux consommateurs, ceux-ci pourraient rejeter les objectifs climatiques de l’UE.

La Pologne devrait également se heurter à d’autres membres de l’UE à propos d’un arrêt judiciaire remettant en cause la primauté du droit européen, estimant que certains éléments du droit du bloc étaient incompatibles avec la Constitution nationale.

Au sommet, les dirigeants européens discuteront également de leur position commune pour la conférence climatique COP26, où les pays tenteront de finaliser les règles visant à mettre en œuvre l’Accord de Paris de 2015.

Ce sommet des Nations unies, qui se tiendra du 31 octobre au 12 novembre à Glasgow, en Écosse, cherchera à obtenir des engagements plus ambitieux des pays pour réduire leurs émissions et à finaliser le « règlement » sur la manière dont les pays fixent leurs objectifs et suivent leurs progrès dans le cadre de l’accord de Paris.

Les pays de l’UE ont confirmé la semaine dernière qu’ils soutiendraient des objectifs quinquennaux lors des négociations – une position partagée par les États-Unis et les pays africains, qui estiment qu’un cycle relativement court maintiendrait la pression sur les pays pour réviser des objectifs jugés trop faibles. D’autres, dont la Chine et l’Inde, gros émetteurs, s’opposent à un cycle fixe de cinq ans.

Les dirigeants européens discuteront également des relations du bloc avec la Biélorussie, que certains accusent d’envoyer des migrants illégaux à travers la frontière vers l’UE afin de faire pression sur celle-ci.

L’UE a imposé des sanctions à la Biélorussie après la réélection contestée de Loukachenko en août 2020.

Loukachenko nie ces accusations et a imputé à l’Occident la responsabilité de ce qu’il qualifie de catastrophe humanitaire imminente cet hiver, après que des migrants ont été laissés bloqués à la frontière entre la Biélorussie et la Pologne.

Le sommet de jeudi devrait être le dernier pour la chancelière allemande sortante Angela Merkel, dont les 16 années de mandat ont pris fin après les élections fédérales du mois dernier.

Les sociaux-démocrates, les Verts et les libéraux du FDP ont convenu vendredi 15 octobre d’ouvrir des négociations de coalition, avec l’espoir de conclure les discussions avant Noël.